Marcel Suillerot était l'un des trois derniers résistants déportés de la Côte d'Or encore autonome et apte à participer aux cérémonies. Il s'est éteint le 13 mars 2024, dans sa 101e année.
Résistant dès 1940, il sera arrêté très tôt, dès 1941, suite à dénonciation, à l'âge de 18 ans
Après avoir connu l'emprisonnement et les tortures dans les geôles dijonnaises, il sera déporté au camp de concentration de Sachsenhausen. Il survivra malgré avoir subi la marche de la mort de mai 1945.
Après une carrière professionnelle au sein de la SNCF, il témoignera durant de très nombreuses années auprès de plusieurs générations de scolaires.
En 2021, Fabien Sudry préfet de la région Bourgogne/Franche-Comté, préfet de la Côte d'Or, lui avait remis la médaille d'or de l'ONaCVG au nom de la directrice générale de l'Office.
En été 2023, à l'occasion de son 100e anniversaire, Bruno Dupuis, directeur de l'ONaCVG de la Côte d'or, lui avait remis - au nom du préfet - la médaille de la préfecture.
Après le décès de Marcel Suillerot, Le département de la Côte d'Or, ne compte plus que deux anciens résistants déportés : Henri Mosson (Struthof), 100 ans et Pierre Jobard (Auschwitz), 97 ans.
Le mercredi 3 avril a eu lieu la remise du 30ème prix de la mémoire et du civisme, organisé par la Fédération Nationale André Maginot, et présidée par le général Peter, à l’Assemblée nationale, au sein de l’Hôtel de Lassay.
L'ONaCVG et l'Éducation nationale ont organisé pour la première fois, le 20 mars, au lycée Camille-Saint-Saëns de Rouen, un colloque dédié à l'enseignement des OPEX dans le secondaire.
Le lundi 18 mars, la maison Athos Cœur de Savoie, située à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier, a été inaugurée par Patricia Mirallès, secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire.