Un témoignage essentiel sur le massacre de Valréas
Par son ampleur, le massacre de Valréas à marqué les mémoires et l'histoire du Vaucluse. Les témoins de ce crime de guerre ne sont plus légion. Leur récit n'en a que plus de prix.
Le 12 juin 1944, les troupes nazies, plus précisément les hommes de la 8e compagnie de la division Brandebourg, ont exécuté 27 résistants et 26 civils à Valréas. Le mur des fusillés rappelle aujourd'hui ce funeste épisode. Parmi les victimes figurait Louis d'Isernia, 46 ans, membre des FFI, cartonnier de métier. Sa fille, Raymonde, alors âgée de 11 ans, arrêtée elle aussi en compagnie de sa mère, put heureusement s'échapper.
Depuis, elle n'a de cesse de partager ses souvenirs et son analyse de cette période avec les collégiens et lycéens vauclusiens. Le 6 février 2024, accompagnée de Maïté Tarrius, représentant le service départemental de l'ONaCVG du Vaucluse, elle est allée à la rencontre des élèves de troisième du collège Saint-Gabriel de Valréas qui ont apprécié ces échanges.
Le mercredi 3 avril a eu lieu la remise du 30ème prix de la mémoire et du civisme, organisé par la Fédération Nationale André Maginot, et présidée par le général Peter, à l’Assemblée nationale, au sein de l’Hôtel de Lassay.
L'ONaCVG et l'Éducation nationale ont organisé pour la première fois, le 20 mars, au lycée Camille-Saint-Saëns de Rouen, un colloque dédié à l'enseignement des OPEX dans le secondaire.
Le lundi 18 mars, la maison Athos Cœur de Savoie, située à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier, a été inaugurée par Patricia Mirallès, secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire.