La préfecture de la Drôme honore chaque année Jean Loubet, un Résistant exemplaire , dont l'engagement fut des plus précoces.
Dès 1941, alors qu'il était rédacteur en chef de la préfecture de la Drôme, Jean Loubet choisit son camp, celui de la Résistance à l'oppression. Sa position au cœur de l'administration préfectorale lui octroyait un poste d'observation de choix. Son attachement aux valeurs républicaines fit le reste et le poussa à refuser de se soumettre aux injonctions du régime de Vichy. Mettant en adéquation sa pensée et ses actes, il commença par fabriquer des faux papiers d'identité, des fausses cartes d'alimentation, diffusa des tracts à la sortie des usines de Valence. Des jeunes Drômois encadrés par la PJJ rappelèrent cet engagement remarquable.
Le préfet Hugues Moutouh, en présence du fils de Jean Loubet, tint à souligner l'extrême lucidité de Jean Loubet, qui le conduisit à privilégier l'action collective. Il rappela que le fonctionnaire valentinois s'était évertué à structurer le NAP dans le département. PTT, SNCF, Ponts et Chaussées, Police, services de gaz et d'électricité sont autant d'administrations qui furent approchées et qui purent l'aider dans son entreprise de lutte contre le nazisme. A son actif, il faut également mettre l'aide apportée à la Cimade de Valence qui favorisait les passages en Suisse des persécutés. Ce dynamisme en fit une cible notable pour la Milice. Pourchassé, Jean Loubet dut gagner Toulouse, puis Lyon. C'est là qu'il fut trahi. Arrêté, torturé, il fut tué à Saint Genis Laval.
Le mercredi 3 avril a eu lieu la remise du 30ème prix de la mémoire et du civisme, organisé par la Fédération Nationale André Maginot, et présidée par le général Peter, à l’Assemblée nationale, au sein de l’Hôtel de Lassay.
L'ONaCVG et l'Éducation nationale ont organisé pour la première fois, le 20 mars, au lycée Camille-Saint-Saëns de Rouen, un colloque dédié à l'enseignement des OPEX dans le secondaire.
Le lundi 18 mars, la maison Athos Cœur de Savoie, située à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier, a été inaugurée par Patricia Mirallès, secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire.