C'est ainsi que l'on surnommait Marie-Jeanne Bordat, une héroïne de la Résistance dans le Vercors. La mairie de Saint-Agnan-en-Vercors a décidé d'honorer sa mémoire en plusieurs lieux.
Jules et Marie-Jeanne Bordat tenaient, durant la Seconde Guerre mondiale, une auberge au col du Rousset, un lieu stratégique entre le Diois et le Vercors. Très vite, celle qu'on allait surnommer la mémé du Vercors entra en Résistance. Elle ravitailla les maquisards, soutint leur moral et les informa des projets de l'occupant. Au fil des mois, elle sut tisser un lien quasi maternel avec ses protégés.
Marie-Jeanne Bordat paya un lourd tribut à son engagement. Elle fut interrogée par les forces d'occupation italiennes et torturée par les Allemands. Le 21 juillet 1944, après l'attaque des planeurs sur Vassieux-en-Vercors, elle fut blessée par une balle ennemie qui lui brisa le fémur. Malgré ses souffrances, jamais elle ne trahit la cause pour laquelle elle se battait. Après guerre, Marie-Jeanne continua de vendre des souvenirs et des cartes postales se rapportant à l'histoire du Vercors. Elle s'est éteinte en 1976.
Le 28 juillet 2020, le maire de Saint-Agnan inaugura en son honneur, en présence du directeur du service départemental de l'ONACVG, et avec le soutien des Pionniers du Vercors et de l'Association nationale des anciens combattants de la Résistance, une plaque sur l'emplacement de l'ancienne auberge Bordat, ainsi qu'une place au col du Rousset . Ce double hommage permettra d'attirer l'attention sur le parcours exemplaire de cette sentinelle du Vercors.
Le mercredi 3 avril a eu lieu la remise du 30ème prix de la mémoire et du civisme, organisé par la Fédération Nationale André Maginot, et présidée par le général Peter, à l’Assemblée nationale, au sein de l’Hôtel de Lassay.
L'ONaCVG et l'Éducation nationale ont organisé pour la première fois, le 20 mars, au lycée Camille-Saint-Saëns de Rouen, un colloque dédié à l'enseignement des OPEX dans le secondaire.
Le lundi 18 mars, la maison Athos Cœur de Savoie, située à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier, a été inaugurée par Patricia Mirallès, secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire.