Le 29 septembre 1918, Uskub (l'actuelle Skopje), sur le front oriental tombait face aux assauts du 1er régiment de Spahis, épaulé par des unités de chasseurs d'Afrique.
Cette conquête relevait de l'exploit : non seulement, les Spahis avaient dû, sur leurs chevaux barbes, s'affranchir de nombreux obstacles montagneux, mais surtout leurs effectifs étaient loin de jouer en leur faveur. Toujours est-il que leur victoire fut décisive à tel point que les Bulgares ne tardèrent pas à cesser les combats.
Le 1er régiment de Spahis désormais implanté à Valence, ne pouvait pas ne pas revenir sur ce glorieux épisode. Et de fait, durant deux jours, réuni autour de son chef de corps, le colonel François-Xavier Héon, et en présence du gouverneur militaire de Lyon, le général de corps d'armée Philippe Loiacono, il célébra le centenaire de ce haut fait d'armes.
Ces deux journées furent aussi l'occasion de revenir sur la participation du régiment aux conflits contemporains et d'honorer les soldats morts au combat. Tout particulièrement les deux hommes tombés au Mali en février 2018. Rappelons que l'ONACVG suit, à présent, les deux enfants de l'un d'entre eux qui ont été adoptés par la Nation.
Un colloque consacré à l'histoire de ce prestigieux régiment se tint, dans la foulée, au théâtre de Valence. Lors de celui-ci, l'historien Alain Coustaury présenta son ouvrage sur Prosper Pichat. Un Poilu au parcours exemplaire, présent à Uskub en 1918, qui assista à la révolution hongroise en 1919. Ce livre a reçu le soutien de l'ONACVG.
Le mercredi 3 avril a eu lieu la remise du 30ème prix de la mémoire et du civisme, organisé par la Fédération Nationale André Maginot, et présidée par le général Peter, à l’Assemblée nationale, au sein de l’Hôtel de Lassay.
L'ONaCVG et l'Éducation nationale ont organisé pour la première fois, le 20 mars, au lycée Camille-Saint-Saëns de Rouen, un colloque dédié à l'enseignement des OPEX dans le secondaire.
Le lundi 18 mars, la maison Athos Cœur de Savoie, située à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier, a été inaugurée par Patricia Mirallès, secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire.