S’il est un message porteur de tolérance et d’humanité qu’il convient de délivrer sans relâche, c’est certainement celui induit par le Journal d’Anne Frank.
« Ma chère Anne,
Je tiens à te remercier pour tout ce que tu nous as apporté dans ton journal. (…)
Aujourd’hui, c’est à notre tour de continuer ce que tu as commencer (sic) : lutter pour un monde meilleur et se rappeler de ce chaos (sic) pour ne jamais oublier et ne jamais recommencer. »
Manon (10 ans)
Manon a participé à une présentation de l’exposition « Anne Frank, une histoire d’aujourd’hui » délivrée par la MIMC Occitanie, avec sa classe de CM2 grâce au partenariat passé entre la mairie de Baraqueville, la fondation de la Maison Anne Frank et l'ONACVG de l'Aveyron.
En tout, ce sont 150 élèves de primaire et de collège qui se sont ainsi replongés dans les sombres années du nazisme au travers de la vie d’Anne et de ses parents. Un message vieillot et désuet qui passe à mille lieues de nos jeunes ? Faux, à en croire les écrits de Manon. Car les valeurs véhiculées par Anne ont su trouver un écho chez les jeunes, tant les parallèles à établir entre la vie de l’adolescente et leur quotidien restent d’actualité malgré les quelques 80 ans qui les séparent…
Point d’orgue de ces échanges, l’inauguration de l’exposition préparée en amont par une classe du collège de Baraqueville avec lecture de poèmes et d’extraits du journal d’Anne, en présence de la sous-préfète de Villefranche de Rouergue, de la directrice de l'ONACVG de l'Aveyron et du Maire. Cette année, Anne aurait fêté son 90ème anniversaire.
Le mercredi 3 avril a eu lieu la remise du 30ème prix de la mémoire et du civisme, organisé par la Fédération Nationale André Maginot, et présidée par le général Peter, à l’Assemblée nationale, au sein de l’Hôtel de Lassay.
L'ONaCVG et l'Éducation nationale ont organisé pour la première fois, le 20 mars, au lycée Camille-Saint-Saëns de Rouen, un colloque dédié à l'enseignement des OPEX dans le secondaire.
Le lundi 18 mars, la maison Athos Cœur de Savoie, située à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier, a été inaugurée par Patricia Mirallès, secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire.