Des écoliers spinaliens visitent le Hartmannswillerkopf
Ce voyage a été organisé par les partenaires de ce programme de parrainage de tombes de soldats morts pour la France, le service départemental de l'ONaCVG des Vosges, la France mutualiste Vosges/Meuse et la société des membres de la Légion d'honneur des Vosges.
Le site, sommet stratégique de la Grande Guerre, est aujourd'hui un ensemble mémoriel composé d'une nécropole nationale, d'un des quatre monuments nationaux de la Grande Guerre, d'un historial et du champ de bataille, véritable musée et cimetière à ciel ouvert.
La nécropole nationale du Silberloch-Hartmannswillerkopf, dite du Vieil-Armand, regroupe, sur les anciennes positions du 28e bataillon de chasseurs, les dépouilles des 1 640 soldats morts pour la France lors des combats en Haute-Alsace de 1914 à 1918. Devant, à été construit le monument national rassemblant, dans une crypte, un ossuaire de près de 12 000 corps de soldats inconnus. Sur ce monument se dresse l'autel de la Patrie, surplombant la plaine d'Alsace.
À proximité, à été construit pour les commémoration du centenaire de la Grande Guerre, l'historial franco-allemand de la Grande Guerre.
Cet ensemble mémoriel est situé au sein même du champ de bataille, l'un des mieux conservés de la Première Guerre mondiale où le visiteur peut suivre le cheminement des tranchées et comprendre l'importance qu'avait ce site lors des combats.
Deux groupes encadrés par M. André Boban, vice-président de la Société des membres de la Légion d'honneur et membre du CDAC des Vosges et M. Mathieu Lelarge, professeur d'histoire et par M. Yann Bignon, directeur de l'ONaCVG 88 et Michel Bertrand, président de la France mutualiste Vosges/Meuse ont pu visiter ces sites le matin, se recueillir dans la crypte, parcourir la nécropole, en découvrir son origine et comparer avec celle d'Épinal avant de suivre les tranchées allemandes ou françaises montant au sommet du massif.
Après avoir pris un repas tiré du sac, le groupe s'est retrouvé à l'historial pour une visite et pour suivre un atelier consacré à l'archéologie des tranchées. Les élèves ont pu se mettre dans la peau de l'archéologue et mettre à jour divers objets de la vie quotidienne du poilus.
Yann BIGNON
SD88
© J-M SAYER et I LIMONIER
