En cette année marquant le 80e anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv, nous avons appris la triste nouvelle de la disparition de Josette Roucaute, déportée résistante. Elle s’est éteinte le 17 juillet 2022 dans sa 99e année.
Née Josette Laurençon à Nîmes le 1er août 1923, elle est élevée par ses grands-parents maternels et travaille comme culottière-giletière. Dès 1941 elle s’engage dans la Résistance.
Dénoncée pour son activité dans la Résistance, elle est arrêtée en novembre 1941 alors qu’elle transportait des tracts intitulés Pétain la guillotine. Après trois jours d’interrogatoire, où elle ne dit rien, elle est envoyée dans différentes prisons, dont celle du fort Vauban et des Baumettes à Marseille, avant d’être déportée le 6 juin 1944, d’abord à Neue Bremm, puis à Ravensbrück. Elle est ensuite affectée au kommando Schonefeld du camp de Buchenwald. Elle arrive à s’échapper à l’approche des forces alliées alors que les SS vidaient le camp.
Après une vie très active, elle s’installe à Saint-Hilaire-de-Brethmas en 1982. Depuis cette date Josette Roucaute va s’investir dans plusieurs associations d’anciens combattants et mémorielles (FNDIRP, AFMD, CADIR). Elle va également témoigner dans les établissements scolaires de tout le département travaillant inlassablement pour la mémoire. En 2015 l’école de Saint-Hilaire-de-Brethmas va même prendre son nom.
Dans le cimetière familial du hameau de Courbessas, à Cendras, où elle a été Inhumée le 22 juillet, de nombreuses personnes étaient présentes pour rendre, souvent avec beaucoup d’émotions, un dernier hommage à cette grande dame.
Le mercredi 3 avril a eu lieu la remise du 30ème prix de la mémoire et du civisme, organisé par la Fédération Nationale André Maginot, et présidée par le général Peter, à l’Assemblée nationale, au sein de l’Hôtel de Lassay.
L'ONaCVG et l'Éducation nationale ont organisé pour la première fois, le 20 mars, au lycée Camille-Saint-Saëns de Rouen, un colloque dédié à l'enseignement des OPEX dans le secondaire.
Le lundi 18 mars, la maison Athos Cœur de Savoie, située à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier, a été inaugurée par Patricia Mirallès, secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire.