Lancement de l'exposition « Les Justes du Cantal, réseaux et portraits »
Mardi 30 janvier 2024, dans les salons de la préfecture du Cantal, a été inaugurée l’exposition « Les Justes du Cantal, réseaux et portraits », en présence notamment de M. Laurent Buchaillat, préfet du Cantal, de M. Simon Massbaum, délégué régional sud Massif-Central du comité français pour Yad Vashem et des descendants de « Justes parmi les Nations » du Cantal .
L'exposition a été réalisée par l’ONaCVG du Cantal. La thématique des Justes avait émergée en 2022 lors d’une réunion régionale Auvergne-Rhône-Alpes de l’ONaCVG.
Dans le Cantal, 35 personnes ont été reconnues «Justes parmi les Nations» dont 7 en 2021. Ce titre décerné par le mémorial de Yad Vashem à Jérusalem est la plus haute distinction civile de l'État d'Israël. Elle récompense partout dans le monde les hommes et les femmes qui ont sauvé des Juifs lors de la Seconde Guerre mondiale.
Après deux années de recherches auprès des archives départementales du Cantal et l’aide d’un comité scientifique d’expertise: professeurs d’histoire, archivistes et journaliste, l’ONaCVG 15 a pu réaliser 10 panneaux. Ces derniers s’attachent à mettre en valeur les différents réseaux de sauvetage à travers le Cantal et les actions des sauveteurs. L’exposition rend également hommage à celles et ceuxqui ont œuvré pour sauver des Juifs dans cette période sombre de notre histoire et qui faute de témoignages ne seront jamais reconnus.
À travers l’exposition, le public peut découvrir les conditions de vie de l’époque et le contexte historique dans une France occupée et collaborationniste, transie par la Shoah et la déportation qui dévaste une grande partie de l’Europe. Les premiers panneaux s’attachent à définir le titre de « Juste parmi les Nations » et les modalités d’obtention de cette reconnaissance honorifique.
Les panneaux suivants présentent les réseaux de Justes, de façon non exhaustive, des villes d’Aurillac, de Murat, d’Allanche, de Pierrefort et de Vic-sur-Cère avec la présentation de personnages hautement historiques tels qu’Alice Ferrières, première Française à recevoir, en 1964, la médaille des «Justes parmi les Nations». Enfin, l’exposition se termine par un panneau qui pose la question du devoir de mémoire en perpétuel mouvement et des cérémonies en souvenir des Justes qui se déroulent à l’échelle du département.
L’exposition parcourra le Cantal, dans un premier temps dans les communes où ont agi les Justes présentés dans l’exposition. Huit dates ont déjà été retenues et des actions en lien avec l’exposition seront proposées: conférences, ciné-débat et pièce de théâtre. À la demande du préfet, quelques panneaux de l’exposition ont également été installés sur les grilles de la préfecture, et ce jusqu’à la fin de l’été 2024.
« En honorant ceux qui ont refusé de se plier à la fatalité de la volonté exterminatrice de l’idéologie nazie, la médaille des Justes contribue à rétablir l’Histoire dans sa vérité ».
Simone Veil
Inauguration de l'exposition à la préfecture du Cantal
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