Retour sur le massacre des otages de la prison Montluc à Portes les Valence
Après une action menée par la Résistance au dépôt de la SNCF de Portes les Valence ayant entraîné la mort de 3 cheminots français et de 12 Allemands, les représailles ne se font pas attendre. Le 8 juillet 1944, 30 otages retenus à Montluc sont fusillés devant ce même dépôt.
Dès 1941, les Nazis avaient institué un système de représailles destiné à répondre aux actions de la Résistance. L'assassinat d'un des leurs entraînerait l'exécution d'otages. Des otages souvent ciblés (Juifs, étrangers, parents de Résistants). Cette politique mortifère visait à instaurer la terreur, à couper la population de la Résistance et, en 1944, à vider les prisons.
A Portes les Valence, le 7 juillet 1944, la compagnie Pons décida de saboter le dépôt SNCF. Huit locomotives furent mises hors d'état de fonctionner. Dans l'explosion, trois cheminots français et douze Allemands furent tués. Réplique immédiate des autorités nazies: trente otages furent extraits de la prison Montluc de Lyon et exécutés dans le même dépôt SNCF. Il convient aujourd'hui d'entretenir la mémoire de ces hommes sauvagement assassinés. C'est ce à quoi s'évertuent les services du Mémorial de la prison Montluc dirigés par Aurélie Dessert. En témoigne, ce panneau mémoriel élaboré par l'ONACVG qui devrait être un formidable outil didactique pour les visiteurs de ce lieu de mémoire et qui fut inauguré le 8 juillet 2019 à Portes les Valence, en présence de Madame Geneviève Girard, maire de la commune. Ce travail s'inscrit dans un projet de maillage du territoire aurhalpin, ayant pour but de répertorier et de signaler au plus grand nombre les exécutions d'otages de la prison Montluc dans la région.
Le mercredi 3 avril a eu lieu la remise du 30ème prix de la mémoire et du civisme, organisé par la Fédération Nationale André Maginot, et présidée par le général Peter, à l’Assemblée nationale, au sein de l’Hôtel de Lassay.
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